Les Roc'h des Monts d'Arrée du 17 septembre 2006
Sans Joseph, je ne serais jamais allé aux Roc'h ! Grâce à lui, je me suis préparé en conséquence, tant physiquement qu'au niveau matériel. Et c'est comme ça que nous avons bouclé le 80 kms sans repas (qui a fait 86 kms au final) en 6h30 (pauses ravitos comprises) pour ce qui me concerne. 
------> embouteillage et point de vue !
Lorsqu'on habite à Nantes, il faut préparer l'organisation d'un tel déplacement. C'est ainsi que Michel, le pote de Joseph et marathonien de son état, s'y est collé. C'est comme ça qu'on se retrouve le samedi 16 au soir dans un gîte à Brennilis tous attablés autour des produits du terroir. Tous c'est aussi Brigitte et Bertrand et leurs amis. Et comme nous sommes des vététistes, les assiettes encore pleines, nous quémandons quelques portions de pâtes dont nous ne laisserons pas une miette.
------> la fine équipe de Nantaises et Nantais
Il est 6h du matin en ce dimanche 17 et je suis prompt à me préparer. Le départ est fixé pour 7h45 à Huelgoat que nous aurons quelques difficultés à rejoindre tant le brouillard est épais. Et c'est parti, il est 7h50, et contrairement aux rumeurs, il n'y a pas vraiment de bouchons en ce début de rando. Il est vrai que c'est plutôt large et roulant ce qui rend le traffic fluide, façon de parler dans ce brouillard qui ne nous quittera pas avant 11h. Le temps des premières sélections se présente avec de jolies longues bosses que je gravis à mon rythme. Ce n'est qu'au premier ravito que je retrouve Joseph qui fidèle à son habitude commence doucement. Des têtes connues sont là, qui de Nantes, qui de plus loin, il y a même des vendéens ;-) et encore des vendéens dont Ludo et Christophe que je verrais à l'arrivée une bierre à la main (ce n'est pas moi qui le dit, c'est la photo !)
------> à la tienne Christophe !
Après le brouillard, c'est un peu de pluie et enfin le soleil. De la boue, du sec, de l'eau, des racines, des pierres, des single tracks, il y avait tout cela pour notre plus grand plaisir. Mon 8XC, une machine qui peut paraître modeste au regard des Lapierre et autres Specialized, s'est montré à la hauteur de toutes les difficultés de ce merveilleux parcours quand bien même un petit saut mal maîtrisé s'est terminé à plat sur une grosse pierre et c'est mon grand plateau qui s'en est retrouvé tout plié. Un miracle en sorte puisque j'ai pû terminé sans encombres sur le moyen et le petit.
Que dire de l'organisation, des nombreux bénévoles, des ravitos merveilleusement bien achalandés (elles étaient bonnes ces crêpes...) et de l'esprit des riders ? Que de bonnes choses et que des félicitations !